En 2009, la Sud Africaine Lauren et la Syrienne Ghalia ont fondé Foundland Collective, qui est basé depuis 2014 entre Amsterdam et le Caire. La collaboration du duo explore des récits politiques et historiques sous-représentés en travaillant avec des archives via l'art, le design, l'écriture, les formats éducatifs, la réalisation de vidéos ou encore via la narration.
Ghalia Elsrakbi est designer, chercheuse et enseignante en design. Après avoir obtenu une maîtrise en design à l'Institut Sandberg, Gerrit Rietveld Academie à Amsterdam, elle a rejoint le programme post-universitaire interdisciplinaire "Design Negation" à la Jan van Eyck Academy de Maastricht où ses recherches étaient consacrées à l'investigation de la politique populiste de la perspective du design et de la théorie. Ghalia a été basée aux Pays-Bas jusqu'en 2014, avant de déménager au Caire, en Égypte, où elle enseigne à l'Université américaine. Après avoir obtenu une maîtrise en design au Sandberg Institute d'Amsterdam, elle a suivi un diplôme de recherche à la Jan van Eyck Academy de Maastricht. (2010)
Lauren Alexander vit et travaille à Amsterdam. Après avoir obtenu une maîtrise en design au Sandberg Institute d'Amsterdam, elle a poursuivi une maîtrise en beaux-arts au Dutch Art Institute (DAI) à Arnhem (2011). Elle enseigne le programme de licence et de master en graphisme de la Royal Academy of Arts de La Haye (KABK), ainsi qu'à l'Université de l'underground, un programme de master à l'Institut Sandberg d'Amsterdam.
Le duo réfléchit, de manière critique, à ce que signifie produire un travail politiquement engagé à partir de la position d'artistes non-occidentaux travaillant entre l'Europe et le Moyen-Orient.
Elle ont donné des conférences et proposé des expositions partout en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient
La conférence qu’on vous présente aujourd’hui examine la méthodologie de «Memory Archive» comme point de départ de la réflexion. Le duo explore les interrelations entre la mémoire et l'architecture, en considérant comment la documentation personnelle des ruines liées aux conflits pourrait éventuellement fonctionner comme un précieux «contre-archivage» des récits des médias traditionnels.